mercredi 22 décembre 2010

Une interview de Danielle & Olivier Föllmi dans le magazine OPEN.

Dans le n° 35 du magazine suisse Open, consacré à l'Inde, une interview de Danielle et Olivier Föllmi, dont nous donnons ici de larges extraits.




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Danielle et Olivier Föllmi, des textes et des images pour un monde meilleur.


Par Bernard Tâche

“Aux prémices de ma vie de voyageur, dans ma quête de vérité, j’ai hésité à devenir moine. J’ai choisi la Voie du milieu, j’ai choisi d’être photographe”. Ce sont les mots d’Olivier Föllmi, photographe-voyageur en quête de rencontres et de partage. Justement, c’est cette rencontre magique, particulièrement Open, avec Olivier et Danielle que nous avons voulu partager avec vous.

Lui, enfant sauvage et guide de montagne, a toujours eu la vie de bohème qu’il recherchait. Elle, médecin anésthésiste, continuait de se spécialiser, et voyageait avec Médecins Sans Frontières. Ces sept dernières années Olivier est peut-être resté une vingtaine de jours par an chez eux à Annecy en France, pourtant il l’aime sa belle maison située à deux pas de Genève. Pas si facile pour Danielle son épouse depuis 30 ans, d’accepter et respecter le choix de son mari, l’aventurier, l’artiste. Elle le rejoint parfois, mais leur relation, on le sent, est vibrante, compliquée… créative. Un rapport entre une femme et un homme certainement incompréhensible pour le commun des mortels. Lui, il voyage, se retrouve en tant qu’homme libre et estime qu’il a assumé son rôle de père de famille et qu’il a fait sa part. Elle, Danielle, sait que la vie et le bien-être de leurs enfants dépendent d’une attention particularisée, continue, quotidienne. Que ce sont peut être les aspects les plus importants et difficiles de la vie : regarder ses proches comme des personnes enveloppées de mystère et les aider, les accompagner au quotidien.
Elle s’investit dans le quotidien, mais c’est aussi elle qui s’occupe des livres et de la maison d’Edition. Sa réflexion sur le monde, son travail responsable et engagé mêlant sens politique et densité intellectuelle, sont une participation réelle et tangible à la vie. Un rôle et des gestes qui sont essentiels pour que des hommes tels que Olivier puissent marquer le monde de leur empreinte, de leur talent. En 2003 sort l’ouvrage intitulé “Offrandes” de Danielle & Olivier Föllmi. Conçu au départ pour leurs enfants adoptifs tibétains à la recherche de leurs racines, partagés entre deux cultures,”Offrandes” remporte d’emblée un succès planétaire. Aujourd’hui on compte 7 livres parus dans la collection “Sagesses” le dernier en date s’intitulant “Espoirs”. Traduits en sept langues, ces magnifiques témoignages proposent un tour du monde des sagesses. Les textes de Danielle et les images d’Olivier sont leur contribution à la paix du monde. Un coffret proposant une version revue et abrégée des 7 volumes de la collection vient de sortir pour les fêtes.



Vos rapports avec la photo ?

Olivier : Seul les préliminaires et le déclic m’intéressent. La photo prise, elle ne m’intéresse plus, elle ne m’appartient plus. En fait, je suis un passeur et quand l’image est faite je la transmets simplement un peu plus loin. Je recherche la symbiose parfaite avec le paysage, la rencontre avec l’autre. Parfois, pour figer un paysage avec la luminosité désirée, je peux attendre très, très longtemps jusqu’à ce que je plonge même dans un état méditatif. Emotionnellement c’est extrêmement fort.
C’est ce que j’aime, tu te mets en condition, tu transcendes l’instant présent et tu attends la beauté fatale. C’est un orgasme cosmique. Après, ça m’est égal, la photo fait son chemin, elle est libre, je suis libre.

Danielle : Il y a des images qui sont telles des tableaux et on ne les touche pas. Mais d’autres peuvent êtres reliées à un texte une réflexion profonde qui leur donne une plus grande intensité. Pour moi, certaines photos accompagnées d’un texte approprié peuvent atteindre des horizons insoupçonnés. Et c’est important de le partager et d'aller plus loin dans la réflexion, d’explorer le rapport entre le texte et l’image. Quand il y a une bonne corrélation, le texte enrichi la photo et la photo le texte, leurs donnent une autre, une nouvelle dimension.

Parlez-nous de votre fondation HOPE ?

Olivier : Comme je vous l’ai dit, je suis un passeur, je ne fais que prendre des photos, ce ne sont pas les miennes, c’est pour quelqu’un d’autre et je la transmet plus loin, plus loin… Quand tu prends quelque chose, tu te dois de donner en retour. Quand tu prends une photo d’un pays, tu te dois de rendre quelque chose à cette terre. Je donne toujours quelque chose en retour, pas forcément de l’argent, parfois un repas, d’autres fois du temps, et c’est pour cette bonne raison que l’on a créé HOPE.

Danielle : Dans ses actions, HOPE fonctionne à court terme, ceci afin de ne pas engendrer de changement rapide ou profond des mentalités ou encore de dépendance financière. Chaque projet pour lequel HOPE s’investit, découle d’une relation personnelle de l’un de ses membres auprès de gens de confiance sur place. Si aujourd’hui le soutien de HOPE s’est élargit tout autour du monde suivant notre parcours, son origine est un hommage à l’Himalaya. HOPE a été créée pour apporter aide et soutien aux peuples de l’espace culturel himalayen. Là-bas, les peuples ont préservé un mode d’existence traditionnel grâce à leur isolement et à la richesse de leur culture. Cependant, les bouleversements politiques, le développement progressif des régions amènent les peuples de l’Himalaya à modifier certaines de leurs valeurs ou à en acquérir de nouvelles. Ces changements sont constructifs s’ils allient harmonieusement les connaissances du savoir ancestral et celui du moderne. Le but de HOPE a donc été, dans un premier temps, d’aider toute initiative locale sincère, tâchant d’harmoniser tradition et développement dans l’Himalaya.

L’échange est très important pour vous ?

Olivier : C’est tout l’intérêt de la photographie. Personnellement je prends quelqu’un en photo uniquement s’il y a une belle relation. Je lui demande toujours si elle est d’accord et je parle avec elle. Je dois capter l’âme de la personne, ça ne suffit pas que la personne soit belle. Un jour j’ai eu une véritable leçon de vie. À 17 ans je suis parti en Afghanistan en tant que guide avec une équipe de copains pour l’escalade d’une face vertigineuse. Je commençais à potasser sur ce pays et avant de m’y rendre j’en étais tombé amoureux. À tel point que je décidais de m’habiller comme un afghan. Arrivé à Kaboul, je fonce au Bazar pour dégoter une tenue et un turban. Je choisi un turban qui me convient et m’approche d’un vendeur qui buvait son thé et lui demande “combien ça coûte?”, il me regarde et me dit qu’il ne me le vend pas car je n’avais pas marchandé, c’est-à-dire communiqué. Pour lui, l’argent importait peu s’il n’y avait pas d’échange. Cet homme m’a donné la base de mon travail de photographe.

(...)

Votre succès est incroyable, mondial, vous êtes traduits en 7 langues, diffusé dans de nombreux pays et vous avez vendu plus de un million cinq cent mille exemplaires, comment le vivez vous ?

Danielle : Très simplement, on repart toujours de zéro sur un nouveau projet. Tout est réinvestit dans les prochains voyages afin de revenir avec de nouvelles images fortes et authentiques. Il y a la page blanche et à nous de réinventer la suite, ce n’est jamais simple mais c’est ainsi que nous vivons.

Un projet particulier en cours ?

Olivier : Je travaille sur trois nouveaux livres illustrés comprenant des histoires incroyables qui accompagneront chaque image. Les textes seront d’une importance capitale et porteront les lectrices et les lecteurs à travers des horizons lointains.

Danielle : De mon côté, je me consacre à l'évolution et à l’ouverture du projet « sagesses de l’humanité » , pour l’offrir en partage, ouvrir les livres au monde. Rendre les sagesses vivantes, en exploitant le formidable potentiel du web et du numérique, la possibilité de partage et d’échange à plus grande échelle, et les faire descendre dans la rue par des expositions. Et puis continuer l’engagement pour l’éducation des enfants dans le monde, poursuivre mon travail de passeur à travers un projet culturel et spirituel au delà des livres et de la collection, et une action engagée sur le terrain non plus comme médecin mais dans le domaine de l’éducation à travers HOPE.

Avec tous ces voyages, racontez-nous une belle anecdote ?

Olivier : Dans la vallée du Zanzkar en plein Himalaya nous avions une enfant qui est devenue notre fille adoptive. J’ai demandé à une vieille femme de faire une prière de longue vie pour elle. Cette dame était impotente, l’été pour survivre elle faisait l’épouvantail dans les champs afin d’effrayer les oiseaux. L’hiver elle servait la communauté en récitant des prières. En échange tu lui donnais de l’orge, du blé ou comme moi une motte de beurre. Elle a donc prié toute la matinée pour notre fille, et je lui ai déposé en plus un billet de dix roupies. 3 jours plus tard je la retrouve pour lui dire bonjour et merci, là elle me dit “ si jamais tu as d’autres bouts de papier comme celui que tu m’as laissé, c’est volontiers, car il est parfait pour allumer le feu…”.

(...)

Quelles sont les différences fondamentales dans les autres continents ?

Danielle : En Afrique un enfant est élevé par toute la communauté, un homme seul en Afrique est un homme malade. Chez nous on a besoin d’espace et on a parfois besoin d’être seul. En Amérique Latine c’est la musique qui dicte la vie, il y a une légèreté de vie. L'essentiel est incarné dans les sens, tout s'exprime et se révèle dans le dialogue. L'Asie bouddhiste c’est l’opposé de l’Amérique Latine, c’est la recherche du calme intérieur, la sagesse et la vérité passent par la connaissance de soi. L’Asie hindouiste c’est la quête de l’harmonie et tu es relié au cosmique. L’Extrême Orient, c’est la recherche de la pureté et le sens du don. Le Ramadan par exemple c’est d’être capable de se mettre à la place de celui qui a faim. L’occident signifie l’espoir, la recherche vers un ailleurs, la curiosité. Tels nos explorateurs qui sont allés en Indes, aux Amériques, nous représentons le besoin d’aller plus loin. Nous renouvelons les traditions et remettons constamment en question la science, la religion, la politique… La condition humaine est la même partout, elle est universelle. Nous avons les mêmes responsabilités et les mêmes craintes.

Site du Magazine Open.

Cartes de voeux

La fin de l'année approche, pour soutenir la scorlarité des enfants du Ladakh, choisissez des cartes de l'association humanitaire Hope.



Le bon de commande est à télécharger ici.

dimanche 28 novembre 2010

"Follmi's Destiny" prix public du Festival Off des Ecrans de l'Aventure

Après trois jours d’aventures et d’émotions, l’édition 2010 du Festival les Écrans de l’Aventure de Dijon jouait les prolongations dimanche 28 novembre avec la rediffusion des films primés. Le palmarès complet, annoncé samedi 27 novembre, est à télécharger ici.

Dans ce palmarès, mentions particulières pour :

Le prix public du "Festival off" qui a été décerné à Céline Moulys pour son film "Föllmi’s Destiny", sur la vie de Danielle et Olivier Föllmi, qui a récolté 97% des suffrages favorables ou très favorables.



La Toison d’Or du film d’aventure, qui a été remis à Thierry Robert, Ghislain Bardout, Emmanuelle Périé et Kayak, pour leur film "On a marché sous le pôle". Le film passera dans l’émission Thalassa le 7 janvier 2011, et bientôt sur National Geographic Channel.

jeudi 25 novembre 2010

Le film "Föllmi's Destiny" au Festival "Les écrans de l'aventure" à Dijon



Le Festival international du film d’aventure réunit chaque année, des réalisateurs et passionnés d’aventures, de voyages, d'explorations scientifiques et d’horizons lointains. Professionnels ou amateurs, ils sont auteurs ou acteurs de créations originales, esthétiques et passionnantes. Organisés pour la 19ème année consécutive à Dijon, les Ecrans de l’Aventure viennent récompenser les meilleures productions audiovisuelles françaises et internationales. Une vingtaine de films sera en compétition.

La projection du film "Föllmi's Destiny" se fera en présence de la réalisatrice, Céline Moulys, dans le cadre du Festival Off, le 26 novembre, à 21 h, au Cinéma Darcy.

Ce rendez-vous incontournable de l’image et de l’aventure, qui réunit près de 10 000 personnes en 3 jours, se déroulera du 25 au 27 novembre 2010, au coeur de la cité dijonnaise, aux cinémas Olympia et Darcy, sous la présidence d'Yves Rossy, pilote suisse devenu en 2006 le premier et unique homme de l'histoire de l'aviation à voler sous une aile à réaction.

Date : du 25 au 27 Novembre
Lieu : Cinéma Olympia et Darcy
Le programme complet à télécharger ici.

dimanche 21 novembre 2010

Interview de Danielle et Olivier Föllmi, Montier-en-Der, novembre 2010



Interview de Danielle et Olivier Föllmi par Frédéric Thore pour le" Journal de la Haute-Marne", au Festival de la Photo Animalière de Montier-en-Der.



Interview d'Olivier Föllmi, Festival de Montier-en-Der
envoyé par jhm-videos. - L'info internationale vidéo.

jeudi 18 novembre 2010

Danielle et Olivier Föllmi au Festival de Montier-en-Der.

Dans le cadre du volet cinématographique du festival international de la photo animalière, a été projeté hier, en avant première mondiale, le film "Un tour de planète", réalisé par Olivier Föllmi, en présence du réalisateur, photographe de la collection "Sagesses de l'humanité" et parrain du festival 2010 et de Danielle Föllmi, directrice de la collection et responsable du projet dans son développement et son évolution. Ce film documentaire inédit présente une rétrospective du travail photographique d'Olivier Föllmi aux quatre coins du globe depuis trente ans.

Le Festival, qui accueille une exposition "Sagesses de l'humanité" ouvrira ses portes dès ce soir, et en attendant, voici quelques photos du montage de l'exposition.





Pour le programme et les détails, voir notre billet précédent, ici.

vendredi 12 novembre 2010

Le Coffret "Sagesses de l'humanité" vient de paraître !

Disponible en librairie depuis aujourd'hui un coffret Sagesses de l'humanité, une édition revue et abrégée des volumes de la collection, augmentée d'index, au prix de 37 € (2016 p., 17 x 11 cm).



A suivre...

mercredi 10 novembre 2010

Olivier Föllmi invité de Reza au Parc de la Villette !

Dans le cadre de l'installation de photographies de Reza au Parc de la Villette, du 16 septembre 2010 au 3 janvier 2011,
"Une Terre, une famille", le photographe accueille chaque semaine une personnalité du monde de la photographie, dans "Les samedis de la folie N6".
Le 13 novembre l'invité sera Olivier Föllmi.



Programme :

14h : Conférence d'Olivier Föllmi (60min) "30 ans de voyages et d'images".



15h30 : Lecture de Portfolios, par Olivier Föllmi
Sur inscription à l'adresse suivante :
communication@ainaworld.org

16h : Projection du film documentaire "Föllmis' Destiny" (90') de Céline Moulys, sur la vie et le destin de Danielle et Olivier Föllmi, médecin et photographe humanistes.



Föllmis' Destiny, nous fait revivre les 30 ans de vie et d'aventure en Himalaya de Olivier et Danielle Follmi.

Voir la bande annonce


"Folie N6" au Parc de la Villette
Entrée Libre
Pour plus d'informations : Le site de la Villette, et pour télécharger le programme complet, c'est ici.

lundi 1 novembre 2010

Une exposition "Sagesses de l'humanité" au Festival de Montier-en-Der (18-21 novembre 2010)

Evénement incontournable, le Festival international de la photo animalière et de la nature est un lieu d’expositions, de rencontres et d’échanges pour les photographes amateurs et professionnels comme pour les amoureux de la photo et de la nature. Organisé par l'Association pour le Festival international de la Photo Animalière et de Nature de Montier-en-Der, il se déroule autour d’un événement naturel : la migration des grues cendrées sur le Lac du Der- Chantecoq.



Cette année pour sa 14ème édition, le parrain sera Olivier Föllmi, les invités d'honneur, Roland et Sabrina Michaud, et le Festival accueillera une exposition "Sagesses de l'humanité".

Le programme et tous les détails sur le site du Festival, ici.

Les premiers articles à lire ici :
Union press.fr , à suivre...

jeudi 21 octobre 2010

"Chemins de vie", une video d'Olivier Föllmi

Depuis peu, en ligne sur le site de Canon et sur youtube, une video du travail d'Olivier Föllmi, réalisée en Birmanie avec le nouvel appareil Canon, l'EOS 5D Mark II, "Chemins de vie" :



mardi 12 octobre 2010

Viennent de paraître...

Après Himalaya bouddhiste (en 2008), Hommage à l'Afrique et Hommage à l'Inde viennent à leur tour de paraître en petit format, toujours aux Editions de La Martinière, et au prix de 24 €.

dimanche 26 septembre 2010

Exposition "Femmes d'éternité" de Danielle et Olivier Föllmi, au Festival de l'image de Saint Valery en Caux

Le Festival de l'image de Saint Valery en Caux, qui se tiendra les 1er, 2 et 3 octobre accueillera l'exposition "Femmes d'éternité" de Danielle et Olivier Föllmi.


Le Film "Föllmi's Destiny" de Céline Moulys sera projeté le vendredi 1er octobre à 20 h 30 en présence des deux auteurs.



Tous les détails sur le site du festival ici, et le programme à télécharger ici.

jeudi 2 septembre 2010

L'exposition "Sagesses de l'Humanité", une vidéo de France 3

Une visite guidée de l'exposition "Sagesses de l'Humanité" à Perpignan : Danielle et Olivier Föllmi, au milieu des visiteurs, filmés par France 3.




L'exposition est ouverte jusqu'au 12 septembre, à la Chapelle du Tiers Ordre, dans le cadre du Festival International du Photojournalisme de Perpignan, Visa pour l'image.

mercredi 1 septembre 2010

lundi 30 août 2010

Perpignan, premières images de l'exposition "Sagesses de l'Humanité" (Visa pour l'Image)

Les premières images de l'exposition "Sagesses de l'humanité" de Danielle et Olivier Föllmi. L'exposition qui mêle textes et photos, est ouverte au public du Festival de Photojournalisme de Perpignan, Visa Pour l'image, depuis samedi, et rencontre déjà un vif succès.









Pour les dates, les horaires voir notre billet précédent.

Photos Danielle Föllmi

jeudi 19 août 2010

Exposition "Sagesses de l'Humanité" à Perpignan

Le Festival International du Photojournalisme de Perpignan, Visa pour l'image, se tiendra du 28 août au 12 septembre, et accueillera cette année une exposition "Sagesses de l'Humanité" de Danielle et Olivier Föllmi, à la Chapelle du Tiers Ordre.





Entrée gratuite de 10h à 20h, tous les jours, du 28 août au 12 septembre 2010.

Du 13 au 17 septembre, les expositions restent ouvertes spécialement pour les groupes scolaires (sur rendez-vous). L’an dernier, elles ont reçu 6 800 élèves venus de toute la France, mais aussi d’Espagne et du Canada, qui ont visité les expositions commentées par des acteurs du monde de la photo. Visa pour l'image renouvelle donc l’expérience !

La liste des expositions et toutes les informations sont données sur le site du Festival, ici.

dimanche 25 juillet 2010

Danielle Föllmi et l'Asie, une interview de 2007.

Retrouvée en flânant sur le net, une interview de Danielle Föllmi donnée en 2007 à la Radio indépendante Son de l'Espoir, consacrée à son parcours et plus particulièrement à sa découverte de l'Asie.



Nous reprenons ici la retranscription de l'interview (16'47) en ligne sur le site de la radio, où l'on peut toujours l'écouter et la podcaster.

3/10/2007 Saturday

Si l’on dit « L’école au bout du fleuve », « Si loin des hommes, si près des Dieux » ou encore « Offrandes, 365 pensées de maîtres bouddhistes », ça vous dit quelque chose ? Ce sont quelques uns des livres écrits par Oliver et Danielle Follmi, des écrivains-photographes voyageurs. Et c’est Danielle que nous avons rencontrée aujourd’hui.

Bonjour.
Follmi c’est un nom qu’on connaît bien. Votre prénom on le connaît peut être moins. Vous êtes Danielle Follmi l’épouse d’Olivier Follmi que l’on connaît en tant que photographe, écrivain sportif de haut niveau. C’est comme ça que vous décririez votre mari ?

Oui, c’est vrai qu’Olivier est photographe, grimpeur ; plutôt il aime la montagne.

J’ai lu sur votre site que quand il parle de vous il dit : " je ne pense pas qu’un photographe réussisse sans qu’une compagne l’épaule et le soutienne, même dans l’ombre".
Oui, en fait on est marié depuis très longtemps et on a un parcours où mutuellement on s’aide à grandir. Je peux dire la même chose de mon coté, chaque étape, on l’a grandie ensemble.

Vous avez une formation de médecin. Vous exercez encore ?
Non, peut être c’est une continuation de la médecine. J’ai fait une spécialité de médecine tropicale, j’ai travaillé dans des dispensaires et avec Médecins sans Frontières vers les pays chauds : le Laos, le Cambodge. Ensuite, après une expédition avec Olivier où il s’était gelé les pieds, j’ai fait de la médecine d’urgence et de l’anesthésie. Pour des raisons de santé, de mauvaise vue, j’ai arrêté la médecine. Mais quelque part, quand on s’occupe des sagesses, on s’occupe de la santé dans le monde.

Très vite vous étiez allée au Laos et au Cambodge. Ca date de longtemps votre attrait pour l’Asie ?
Oh oui. Mon premier voyage était de Nice jusqu’ en Inde. On a traversé tout le Moyen Orient. Ce fut une découverte pas à pas pour arriver en Asie tranquillement. C’était très riche. Je me considère citoyenne du monde. Je ne reste pas longtemps en France, mon lieu de résidence. Souvent je rejoins Olivier, on fait un bout de route ensemble, on fait des photos, des livres et je reviens.

Que recherchez-vous dans vos voyages ?
Les voyages sont une manière d’aller vers un autre horizon, essayer de partir plus loin pour mieux comprendre le monde dans lequel on est. J’ai toujours le souci d’essayer de rompre les préjugés que l’on a ici et maintenant. On ne se rend pas compte, mais on a plein d’idées qui sont comme des carcans et dès qu’on voyage on voit que ces vérités n’ont plus lieu d’être. Ce qu’on nous apprend comme étant absolu, finalement n’est pas si absolu que ça.

Vous pensez que la petit Danielle qui était en 4L ne reconnaîtrait pas la Danielle de maintenant, dans son évolution ?
On est bien toujours les mêmes et un peu différents chaque fois. Je crois que ce qu’on a en commun, c’est la source que l’on est dès la naissance et dans certaines cultures comme en Afrique, on dit qu’on a choisi notre destin avant même de naître et on le travaille avec ce caractère que l’on a, en choisissant ce qu’on veut. Je crois qu’on peut déterminer sa vie

Vous avez un intérêt particulier pour le Tibet ?
Oui. C’était déjà un mythe au départ il y a très longtemps, le rêve d’aller sur le toit du monde toujours cette envie de s’élever, mais que je ne savais pas encore le spécifier, et peu à peu c’est devenu une quête spirituelle. Mais cette spiritualité, quand même, passe par une réalité. On est d’abord allé dans le nord de l’Inde, dans le petit Tibet. Olivier est allé au Zanskar , nous y sommes retournés, nous avons adopté des enfants tibétains et c’est là que nous avons décidé de nous rendre au Tibet. C’était dans les années 80. J’imagine que beaucoup de choses ont changé. J’ai vu des photos et Lhassa n’est plus le Lhassa de l’époque.

Vous qui avez le Tibet dans le cœur avec vos quatre enfants adoptés, comment voyez vous la place que prend la Chine dans notre monde contemporain ?
C’est une grande et vaste question. La Chine prend une place énorme, ça c’est un constat. La Chine est un grand pays, il y a un milliard d’habitants, mais la place qu’elle prend est une place que l’on voit économique, que l’on voit dans les Jeux Olympiques. Ce qu’on devrait mettre en avant et, ce qui est je crois l’immense force de la Chine, c’est le poids de ses 2500 ans d’ une réflexion avec un germe, avec cette morale sociale, cette grande originalité avec ses trois religions, le bouddhisme qui venait de l’Inde, qui a crée le Shan et c’est ce à quoi on devrait réfléchir, écouter, voir. Finalement le tintamarre du commerce fait beaucoup de bruit et ne correspond pas à une réalité.

Les Jeux Olympiques ?
Toute capitale a envie de faire venir les JO parce que c’est une fierté et c’est commercial, c’est d’un grand attrait. En contrepartie on imagine que quand on va dans un lieu oú il y les JO c’est un lieu que le comité des JO a accepté car c’est un lieu où règne un certain ordre, un certain droit une certaine justice. Et c’est là où je crois qu’il y a tromperie par ce que ce n’est pas en fermant les yeux que l’on va gagner.
Je préfère parler des sagesses en Chine. Elles ont été effacées. On sait que Confucius a eu une période où les chinois l’ont mal aimé, on sait que Mao Tsé Toung a mal utilisé les sagesses pour mieux envahir ou atteindre à la liberté des chinois. Le mot clé, on a posé la question à Confucius à l’époque, en 500 av JC, pour lui demander si toute sa théorie devait se résumer en une phrase en un mot, ce qu’il dirait. Il a répondu : c’est la considération, le respect les uns des autres et aussi, connais-toi toi même. Si on est capable de comprendre toutes ces réflexions et les adapter à soi même, le monde avancera tout doucement.

On voit actuellement que dans nos pays occidentaux, il y a de moins en moins de chrétiens alors qu’en Asie il y a un explosion de chrétiens. Par contre dans nos pays occidentaux de plus en plus de gens s’intéressent au bouddhisme, qu’en pensez-vous ?
Ce sont des raisons différentes, des réponses différentes, en des lieux différents. Le problème de l’occident c’est qu’on a poussé très loin la singularité, l’individualité, la liberté en quelque sorte, et en poussant dans ce domaine, on est arrivé trop loin et on en arrive à la solitude. Ce qui va le mieux nous permettre de retrouver le juste milieu, c’est une réponse qu’on trouve dans le bouddhisme : c’est l’interdépendance et c’est le besoin de comprendre combien tout est lié. Quand on se retrouve en Orient, on a poussé très loin la notion de communauté, de réflexion ensemble à tel point que quelques fois, l’individu en est oublié et dans ce cas là, c’est une réponse de l’occident qui va aider. Je pense à l’Inde, beaucoup d’intouchables quittent cette religion car c’est insupportable de se retrouver intouchable, et ils deviennent chrétiens pour demander un rôle, ce qui est plus acceptable.

Y-a-t-il d’autres pays d’Asie qui vous ont particulièrement touchée ?
Tout pays d’Asie est déjà très touchant pour un occidental. Dans toute culture il y a un message profond à recevoir. Pour moi j’ai commencé à voyager vers l’orient lentement, pas à pas je suis partie plusieurs fois en Inde et c’est dernièrement que je suis allée encore plus loin vers les pays du soleil levant. J’ai découvert le Japon cette année, c’est un pays que je voulais découvrir depuis longtemps. Mais en même temps, je me disais : dans ce modernisme tu vas être déçue En réalité ça a été un émerveillement. Bien sûr il y a un modernisme magique, très esthétique. L’esthétisme est partout, c’est très beau à voir, à vivre, mais ce qui est subtil, c’est la notion d’impermanence qui est dans la trame de la conscience de tout bouddhiste , cette notion va amener à une subtilité, un raffinement de tous les gestes du quotidien qui nous laissent admiratifs.

Vous pouvez nous parler de votre association Hope ?
Hope veut dire espoir. Nous voulions un sigle qui puisse se comprendre en plusieurs langues. Hope c’est l’idée de donner et recevoir. Hope a été créé il y a 10 ans. Nous allions au Zanskar, nous recevions tellement de ces villageois du Zanskar, nous prenions des photos, nous étions reçus chez eux très simplement, c’était courant d’éclater de rire, de faire des blagues. On n’a plus l’habitude d’être aussi simple chez nous en Occident. En revenant avec ces photos, on s’est dit : la personne nous a offert sa beauté, son rayonnement, son regard lumineux ; on avait aussi à’apporter quelque chose de notre occident, un soutien, une aide qui est loin d’être que matérielle, des conseils, des personnes de l’occident qui se rendaient au Zanskar pour aider à soigner, et c’était créer, faire circuler ces gens qui sont brillants, qu’on aurait intérêt à connaître, créer une passerelle, un pont entre le monde de la tradition himalayenne et le monde de l’occident qui est un monde de la technique, de la modernité.

Merci beaucoup Danielle."



Source : Radio Son de l'Espoir.

lundi 12 juillet 2010

Olivier Föllmi sur RCF



Presque une heure d'entretien avec Olivier Föllmi, une interview de décembre 2009 que l'on peut écouter, réécouter ou télécharger sur le site de la radio RCF.

mardi 29 juin 2010

Débat-rencontres avec Danielle Föllmi, à Paris le 30, à Lyon du 2 au 4 juillet

Pour ceux qui ont déjà réservé,"Föllmi's Destiny" sera diffusé le mercredi 30 juin à 19h30 au cinéma Grand Action - 5 rue des écoles dans le 5ème arrondissement. La projection sera suivie d'une rencontre avec Céline Moulys, la réalisatrice, et Danielle Föllmi.
La salle de ciné fait 220 places. C'est gratuit car offert par Terre d'Aventure ! Il faut donc réserver IMPÉRATIVEMENT, s'il reste des places, auprès du bureau parisien de Terre d'Aventure-Voyageurs du Monde.



Quant-aux lyonnais, ils pourront voir le film dans le cadre du festival "Dialogues en Humanité", au Parc de la Tête d'or, le vendredi 2 et le samedi 3 juillet à 15h. C'est gratuit et en plein air. Vous pourrez rencontrer Danielle Föllmi à la fin des projections, et le samedi 3 juillet, de 16h00 à 18h00 lors de l’Agora :
"L'enjeu du féminin des femmes et des hommes, ou la féminitude, voie de renouveau du masculin?", animée par Ivan Maltcheff (Association TPTS Transformation Personnelle/Transformation Sociale) et Fazette Bordage (Association Mains d'Oeuvres).
Toutes les informations sur leur site, et le programme à télécharger ici.

lundi 19 avril 2010

Les projections de "Follmi's Destiny" en mai : Paris puis Saint-Malo !

"Föllmi's Destiny", le film de Céline Moulys sur le parcours de Danielle et Olivier Föllmi, continue sa carrière dans les festivals. Le 8 mai, vous pourrez le voir au Festival Culture-Aventure à Paris.



Puis du 22 au 24 mai au Festival Etonnants voyageurs à St Malo



Pour savoir où et quand voir le film, c'est ici ; et pour commander le DVD, ici.

samedi 27 mars 2010

Deux débats avec Danielle Föllmi : 27 et 28 mars, Planète Couleurs



Samedi 27 mars à 16h00 : « la place des femmes dans le monde »
Ecole Supérieure de Commerce

atelier-lecture de textes du livre « Femmes d'éternité » de Danielle et Olivier Föllmi, sur le thème « la place des femmes dans le monde ». Avec Danielle Föllmi, auteur, animé par Martine Goubatian, journaliste, en marge de l'exposition.
Mo Zi ,philosophe chinois du Ier siècle av E.C. évoquait déjà la place de la femme dans le monde :
« Les femmes soutiennent la moitié du ciel.”
Christine Ockrent évoque la force invisible et colossale des femmes
“Et l’humanité inclut les femmes – mieux, elle repose sur elles.”
Gisèle Halimi nous pousse à agir et sortir de l’ombre, “Femmes, moitié de la terre, moitié du pouvoir.”
La femme est un guide pour l’humanité, et comme le suggère Henri Miller, philosophe américain du XXè siécle, c’est peut être dans cette période en transition, le moment d’inventer des concepts novateurs,et aux femmes de montrer le chemin….




Dimanche 28 mars à 14h30 : "La construction de soi".
Salon Forez

A la lumière des textes des livres de la collection « Sagesses de l'humanité », Danielle Föllmi échangera avec le public sur le thème de la construction de soi. Café-lecture animé par Jean-Luc Denis.
« La construction de soi est bien le défi que chacun doit relever dans une vie.
Je m’y suis attelée avec un regard et les outils de mon environnement, l’Occident et ma pratique de médecin. Mais lorsque j’adoptais mes enfants tibétains, je pensais qu’il était logique de les aider à garder l’âme de leur culture, j’ai voulu ouvrir mon approche à une dimension orientale, mais laquelle ? et mon éducation latine, que m’avait-elle apporté ?
Commença une enquête pour savoir comment des parents d’ailleurs s’y prennent, quelles valeurs choisissent-ils pour faire grandir leurs enfants ? les valeurs universelles existent-elles ou sont-elles des valeurs occidentales que nous appelons universelles?
Petit à petit, culture après culture en faisant découvrir de nouvelles valeurs, des mondes emplis de sens je me suis immergée dans un voyage vers les autres, l’autre, mon prochain. Au bout de cette quête j’ai fait une rencontre : moi même que j’ai vu grandir ! »

Tout le programme du Festival ici !

vendredi 26 mars 2010

Première diffusion de "Föllmi's Destiny" le 27 mars !


La première diffusion du film de Céline Moulys, "Föllmi's Destiny" aura lieu le samedi 27 mars (21 h 45), à Saint Etienne, dans le cadre du Festival du film des curieux voyageurs, "Planète couleurs"

La bande annonce et le calendrier des prochaines diffusions sont disponibles sur le site "Föllmi's Destiny info".

La projection se fera en présence de Danielle et Olivier Föllmi, qui présentent aussi, lors de ce Festival, une exposition de citations et photos tirées de leur livre Femmes d'éternité (éditions de La Martinière, 2009), et seront les invités de deux débats (détail à suivre...) !

Vous pouvez déjà télécharger le programme ici !

lundi 8 mars 2010

Journée mondiale des droits de la femme



Le livre Femmes d'éternité a été conçu en hommage à toutes les femmes pour leur capacité à inventer des solutions pour survivre, vivre et faire vivre. Vous pouvez en consulter quelques pages sur le blog Espoirs-Sagesses.com.

samedi 20 février 2010

Des tirages limités et signés d'Olivier Föllmi en vente sur le site de Lumas



La collection "Spirit", qui rassemble une sélection de photos d'Olivier Föllmi, est disponible sur le site de LUMAS (Art-Design-Editions).

Nous donnons ici un extrait de la présentation de ce travail par Horst Klöver :

Le travail d’Olivier Föllmi sur les populations qu’il rencontre à travers le monde n’est pas documentaire. Il essaie de révéler ce qui relie les hommes aux paysages et aux lieux qu’ils ont choisi d’occuper. La prise de connaissance de ces contextes fondamentaux (les habitations, la nature et la religion au sens large du terme), déterminent sa vie de photographe.

Depuis 1984, et avec Danielle Föllmi, qui travaillait comme médecin à l’échelle internationale et qui aujourd’hui conduit des recherches dans le domaine des sciences sociales, il teinte ses images d’une forte expression, tirée de ses expériences accumulées au cours de longs voyages, et de l’héritage spirituel de l’humanité.

Olivier Föllmi : « J’essaie de retranscrire l’intensité de ce qu’on a vécu ensemble. Cette intensité commence quand le temps n’a plus d’importance. Plus le moment est intense, moins le temps est important. En ce sens, mes images sont hors du temps. Si tu te trouves au sommet d’une montagne, en harmonie avec la nature, la perception de l’espace est modifiée par l’immensité de la nature et la sensation de fragilité de l’homme. »

lundi 1 février 2010

Un bel hommage au photographe de "Sagesses de l'Humanité"

Un extrait du très bel hommage du photographe Julien Dorol à Olivier Föllmi, à lire en intégralité sur son blog Julien Dorol.

"Il y a cependant un photographe « humaniste » dont les images m’ont profondément touché (et qui me touchent toujours), c’est Olivier Föllmi. Je dois même dire que si je me suis par la suite orienté vers le portrait, c’est surtout grâce (à cause?) à son travail.

Bien sûr, d’autres photographes de portraits avaient déjà retenu mon attention, mais j’ai ressenti dans les images d’Olivier quelque chose que je n’avais jamais éprouvé jusque là : une sorte de quiétude, de sérénité (c’est d’ailleurs le titre d’une de ces oeuvres), de bien être qui vous donne espoir en l’humanité."

dimanche 24 janvier 2010

Les calendriers 2011, c'est parti !

En avant première, les couvertures des huit calendriers 2011 réalisés par l'Atelier avec les photos d'Olivier Föllmi pour Aquarupella.

dimanche 17 janvier 2010

Les traductions d'"Espoirs"


Espoirs, Le dernier volume de la collection "Sagesses de l'humanité" est disponible depuis peu dans quatre autres langues.
(en illustration la couverture de la traduction allemande).

lundi 11 janvier 2010

Danielle & Olivier Föllmi sont les invités de TV8 Mont Blanc


Danielle & Olivier Föllmi sont les invités de l'émission "La grande place du village" qui sera rediffusée sur la chaine de télévision Tv8 Mont Blanc le mercredi 13 janvier à 1h30.